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Label Interview
3 mai 2024

"Safilaf donne du sens à la promotion immobilière"

Vous présentez souvent la SAFILAF comme étant un promoteur singulier. Pouvez-vous nous dire en quoi il se différencie des autres ?

Effectivement la Safilaf est un promoteur atypique dans l’environnement de la promotion immobilière à plus d’un titre. Il l’est grâce à son histoire. Safilaf est née en 1948 à l’initiative de chefs d’entreprises visionnaires, principalement issus de la fédération du BTP de l’Isère. Leur idée était de construire des logements de qualité pour leurs salariés en relançant l’économie locale via la filière du bâtiment.

Safilaf est également atypique dans l’approche humaine qui est au cœur de tous ses projets. Chacune des échelles de l’habitat est questionnée à travers le spectre des « envies » de ses futurs acquéreurs. Nous avons ainsi défini trois espaces qui correspondent à chacune de ces échelles.

 

Pouvez-vous nous en dire davantage sur ces espaces ? Quels sont-ils et comment faites-vous pour les qualifier dans chacun de vos programmes ?

Comme je l’ai dit précédemment, les envies des ménages doivent être notre boussole afin de pouvoir leur offrir l’appartement auquel ils aspirent ! Nous poser la question de la variété, souvent pléthorique, du fonctionnement d’un appartement, sur la pratique que chacun a de son espace de vie, nous a permis de caractériser le premier espace qu’est l’espace intime.

Le second, l’espace partagé, renvoie à l’usage plus collectif d’un lieu utile que l’on retrouve au niveau de l’immeuble. Le besoin ponctuel d’une chambre d’ami ou le besoin d’un bureau pour travailler ne peuvent-ils pas trouver de réponse plus collective, conviviale et confortable à l’échelle du programme ?

Le troisième espace, que nous nommons approprié se concrétise à l’échelle du quartier. Il relève du lien entre l’immeuble et la ville, entre l’espace privé et l’espace public… Nous parvenons à qualifier cet espace en questionnant la qualité du paysage à travers le végétal et les espaces verts, ou encore l’accès aux lieux de commodités que sont les services et commerces de proximité par exemple.

 

En abordant une vision plus macro, pouvez-vous nous parler de vos perspectives ?
Si la vision que je porte pour Safilaf s’inscrit dans une certaine continuité quant à nos exigences et objectifs, je crois profondément que nous devons nous adapter, et faire preuve d’agilité face à cette nouvelle donne qu’est le désengagement de l’Etat vis-à-vis du logement et de la construction.

Lorsque nous portons l’ambition de répondre aux besoins et aux envies de nos futurs acquéreurs, nous souhaitons nous emparer des enjeux d’aujourd’hui, qu’ils soient économiques, sociaux ou environnementaux. L’inertie du gouvernement actuel sur le sujet du logement nous questionne : le parcours résidentiel qui fait pourtant toujours sens a-t-il été définitivement abandonné ? Une telle surdité à l’égard des ménages en quête de logement et des acteurs économiques d’un secteur d’activités pourvoyeur d’emploi et créateur de richesse est incompréhensible. Des pans entiers de notre économie sont aujourd’hui menacés.

Le constat est amer, mais les perspectives d’une embellie cette année sont réelles. Les conditions d’emprunts sont plus  favorables que lors du dernier semestre 2023, et ont pour corollaire d’autoriser à nouveau l’expression d’une demande malgré tout soutenue et la volonté des ménages d’accéder à la propriété.

 

Christian Gardoni

Directeur général Safilaf

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Par Labelimmo